Paracas et les îles Ballestas

Notre arrivée à Paracas

Depuis Huacacina, on se rend d’abord en tuk-tuk à la gare routière d’Ica, la ville voisine, pour trouver un bus pour Paracas. C’est en effet depuis Ica que des bus effectuent le trajet direct vers Paracas, notre prochaine destination. Par facilité, on choisit la compagnie “Cruz Del Sur” (il y’a un départ dans le quart d’heure suivant), l’une des meilleures compagnies du pays mais aussi la plus chère. Gros coup de chance, il reste deux places last minute trois fois moins cher, ça tombe très bien pour nos portefeuilles de backpackers !

On arrive à Paracas une grosse heure plus tard, comme à notre habitude, on met nos backpacks sur le dos et on file en direction du centre à la recherche de notre hébergement. La recherche ne dure finalement pas longtemps puisque l’auberge repérée par Amélie nous propose une chambre double avec sdb privée à un prix tout à fait raisonnable, c’est parfait car en plus il y a une petite cuisine à disposition !

Une fois n’est pas coutume, après avoir déposé nos sacs, on part faire un tour dans le village afin de s’informer sur les différentes excursions que nous voulons faire ces prochains jours.

La station balnéaire de Paracas

Le petit village de Paracas compte 1500 habitants seulement et s’organise autour du port de pêche, qui est la première activité économique de la région.

Sa deuxième activité étant le tourisme, le bord de mer s’est naturellement développée en une station balnéaire mignonnette… une belle promenade y est aménagée le long la plage avec son lot de magasins de souvenir, d’hôtels et de restaurants… c’est plutôt bien fait, ça nous rappelle un peu l’Espagne et ça fait un bien fou !

On se fait d’ailleurs plaisir en s’offrant un petit resto en amoureux pour déguster la spécialité culinaire de la région, le Ceviche (spécialité péruvienne que tout le monde connaît mais qui tiendrait ses origines de Paracas^^). Le ceviche, c’est une salade de poisson cru assaisonnée au citron vert, avec des oignons et des piments ají, un vrai régal !

L’ambiance générale de ce village est très agréable et bien que ce soit très touristique, les gens ici sont gentils et souriants. En plus, on a déniché un vendeur de fruits où l’on peut acheter des Maracuyas (sorte de fruit de la passion) et de bonnes mangues. Comme la cuisine de l’hostal possède un blinder, on se prépare des jus frais tous les matins, le top du top !

Une excursion en bateau pour les îles Ballestas 

Ce matin, pas de petit déjeuner car on part en excursion aux îles Ballestas. Une fois s’etre acquitté de la taxe portuaire, on embarque sur un petit bateau avec 18 autres touristes. On n’est pas super bien installé mais bon, toutes les compagnies propose le même type de bateau, et comme nous avions bien négocié cette sortie en mer, on s’en contente ma foi très bien.

Avant de rejoindre les îles, on passe près de la côte pour observer un géoglyphe, représentant un chandelier, dessiné sur le flanc d’une dune. Même si l’on avait envie de l’associer aux lignes de Nazca, l’histoire voudrait qu’il ait  été creusé par des pirates ou encore par le général José de San Martin pour orienter ses navires…

On met ensuite le cap sur les îles Ballestas, connues pour leur grande diversité ornithologique. On peut ainsi voir plus de 60 espèces différentes d’oiseaux et notamment les fous à pattes bleues et les pingouins de Humboldt.

La mer étant agitée aujourd’hui, on ne pourra pas s’approcher de très près mais l’on pourra tout même observer des oiseaux, un pingouin et une belle colonie des lions de mer.

Les îles sont inhabitées mais un gardien est chargé de surveiller la réserve et de contrôler l’épaisseur de guano, une substance fertilisante composée d’excréments d’oiseaux marins. Les Ballestas recoltent une production d’environ 1000 tonnes de guano par an et les campagnes de ramassage ont lieux tous les 7 ans.

Journée à vélo dans le parc national de Paracas 

Le parc naturel de Paracas est un immense espace désertique de 135 000 hectares bordé par l’océan pacifique. Il y a plusieurs façons de visiter cette réserve, soit en minivan par le biais d’une agence, soit en louant une voiture ou encore à vélo… C’est cette dernière solution que nous choisissons, bien que ça ne soit pas la moins coûteuse^^, car le circuit ne fait que 35 km, que nous pouvons géré cette distance physiquement mais que cela nous permet surtout de prendre notre temps sur les différents spots !

C’est vers 8h ce matin que nous récupérons nos montures et partons en direction du parc national de Paracas. Une demi-heure plus tard, nous arrivons déjà à l’entrée. Le gardien nous vend les tickets, nous donne le plan et nous explique la route à suivre. S’en suit une longue, très longue montée de 12 km à travers le désert, pour parvenir au premier stop de la balade; le mirador de la playa Supay. C’est une plage de sable blanc bordée par d’immenses falaises d’une centaines de mètres. Ici, le vent souffle de manière très régulière ce qui en fait un spot privilégié pour les amateurs de parapente.

Quelques kilomètres plus loin se trouve un autre mirador, celui de la Cathedral. À cette endroit, l’érosion de la falaise avait créé une arche naturelle de plusieurs dizaines de mètres de haut. Malheureusement cette arche s’est effondrée lors du tremblement de terre de 2007. Il reste tout de même un beau rocher au milieu de l’eau où l’on peut voir qu’un nouvel arche est en train d’être reconstruit par la mer.

On redescend ensuite les falaises pour retrouver le bord de la mer et la playa Yumake. Cette plage, où la baignade est autorisée, est normalement très prisée par les touristes mais aujourd’hui, il souffle un vent glacial et la plage est quasiment déserte.

La dernier arrêt de notre périple cycliste est certainement le plus photogénique de tous. Il s’agît de la Playa Roja (la plage rouge), comme son nom l’indique elle est formée de sable riche en fer ce qui lui donne cette couleur rouge. Le contraste entre les falaises couleur crème, la plage rouge et la mer bleue est tout simplement magnifique !

Sur le chemin du retour, qui est plus cool que l’aller, forcément ça descend, on s’arrête au centre d’interprétation de la réserve de Paracas. Ce centre explique tout ce qu’il faut savoir sur la vie terrestre et marine de la réserve. On y apprend notamment que les côtes péruviennes qui représentent 0,1% du littoral mondial réunissent pourtant 10% des espèces maritimes de la planète !!!

Ce soir, pour se récompenser d’avoir parcourus près de 35 km à vélo, on se cuisine des spaghetti carbonara et comme dessert des bananes plantain poêlées, que du bonheur !

Notre séjour à Paracas touche à sa fin… Demain nous prenons un bus pour Lima où nous enchaînerons un un autre bus de nuit vers notre prochaine étape Trujillo, une jolie ville coloniale.

Infos pratiques

Où dormir :
- Backpackers house soler : # double avec sdb privée, cuisine commune et internet à 40 soles/nuit sans pdj. Prix corrects pour les prestations !

Où manger :
- Le Galeon : menu à 15 soles avec entrée, plat et boisson

Visites :
- Excursion islas Ballestas : 20 soles pour 1h30 négocié chez Flamingos Tours. Ajouter 5 soles de taxe portuaire
- Billet combiné du parc national : 15 soles, valable pour une entrée aux îles et une entrée au parc
- Location de VTT : 20 soles pour la journée, négocié chez Flamingos tours.

Transports:
- Huacachina -> Ica : 10 min de tuktuk pour 5 soles
- Ica -> Paracas : 1h30 de bus direct avec la cie Cruz del Sur pour 22 soles

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