La région de San Gil, on s’essaie au parapente !

Notre arrivée à San Gil dans le Santander

Il est 18h quand nous quittons l’hôtel Masaya pour nous rendre au terminal de bus de Santa Marta. Notre bus ne part qu’a 20h mais apparemment la circulation est très difficile à cette heure-ci….  Pour une fois, on prend le taxi car on n’avait peur de ne pas arriver à temps ! Finalement, on arrive 25 min plus tard et on achète nos billets rapidement. Par chance, le bus est quasi vide… On va pouvoir s’installer sur deux sièges chacun, cela promet une nuit « confortable ».

Notre bus s’arrête, comme prévu, à Bucaramanga, une ville qui se situe encore à une centaine de kilomètres de San Gil, notre destination finale. On prend donc un autre bus, bien moins confortable que le premier, pour encore 2h30 de voyage. Pour les futurs voyageurs, sachez toutefois qu’il est possible de faire le trajet Sata Marta-San Gil d’une seule traite et que la différence de prix n’est que de quelques pesos !

Étant donné que le terminal de bus se situe encore à 3km de l’hôtel, nous prenons donc un troisième bus pour rallier le centre ville… Il ne nous reste plus qu’à rejoindre notre hébergement à pied et à espérer qu’ils auront de la disponibilité pour les prochains jours?!

Le mercado central, notre QG pour le petit déjeuner

A peine avions-nous déposé nos backpacks dans la chambre, que nos estomacs criaient famine… sur les conseils du petit fûté, on se dirige donc vers le mercado central. Nous qui, après notre séjour en Equateur, manquions de fruits et légumes, ici on est aux anges… on conseille d’ailleurs fortement l’adresse si vous voulez déguster un petit déjeuner de roi à San Gil !!! L’ambiance et la qualité des produits nous ont tellement convaincus que nous y sommes allés cinq matins de suite 😀

Le rituel est toujours le même… on s’installe d’abord à une première échoppe où l’on commande des oeufs brouillés aux tomates et aux oignons avec une arepa de maïs (bien assez copieux pour nous deux). Ensuite, on se rend chez Stella, une autre échoppe, où l’on se régale d’une monstrueuse salade de fruits au muesli (10 sortes de fruits^^ oui oui! ), un Salpicon, une sorte de soupe de fruits en petits dés avec du jour d’orange, le tout accompagné d’un jus de fruits frais. C’est délicieux, très généreux (on est toujours resservi deux fois gracieusement) et bon marché. De cette qualité et pour 2,50€ seulement, ce pdj restera, sans nul doute, comme l’un des meilleurs de notre tour du monde !

C’est aussi ici que l’on déniche une des plus belles étales de légumes que l’on est jamais vue… Comme en Colombie il n’y a pas vraiment de saison et que tout pousse toute l’année, il y a au moins une cinquantaine de fruits et de légumes différents sur l’étal… ce qui est sûr c’est qu’on s’est vraiment fait plaisir avec de grosses poêlées de légumes !!!

Une balade de 6km de Barichara à Guane

À quelques kilomètres de San Gil se trouve le mignon petit village de Barichara.

Pour s’y rendre, il suffit de prendre un bus depuis le terminal local de San Gil. Le trajet se fait en une heure aux travers de la campagne colombienne pendant lequel on découvre avec plaisir ses belles vallées contrastées du vert des arbres et de l’ocre de la terre.

Ce village, où le temps semble s’être arrêté, respire le calme et la douceur de vivre… Les rues pavées longent des murs recouverts de chaux et les portes en bois peintes de toutes les couleurs rendent les lieux très photogéniques…

Tout près du belvédère qui surplombe la vallée voisine, se trouve l’entrée du camino real. Cette ancienne route, construite par les conquistadores, nous emmène à travers la campagne jusqu’au petit village de Guane, une belle promenade champêtre d’environ 2h.

Ce village est encore plus petit et plus « pittoresque » que Barichara, ne vous attendez donc pas à trouver un petit café sur la place pour vous désaltérer… il n’y a que quelques échoppes et deux  bancs qui nous permettent d’attendre le bus du retour.

Faire du parapente dans le Canyon de Chicamayo

Il est en effet possible de faire du parapente à San Gil… et comme c’est moins cher que chez nous et que le site du canyon de Chicamayo a l’air magnifique, on décide de tenter cette nouvelle expérience ! Après une petite prospection, c’est l’agence Paravolar que nous choisissons pour nous “envoyer en l’air” le lendemain matin.

À 8h30 nous montons dans le minivan de l’agence pour une petite heure de route. Nous ne sommes que quatre touristes à voler ce matin… tant mieux, on n’attendra pas trop longtemps notre tour. Le site de décollage est perché sur la crête d’une montagne qui surplombe la rivière de plus de 1000m, c’est vraiment impressionnant ! Nous avons beaucoup de chance aujourd’hui puisqu’il fait un temps magnifique et, d’après les pilotes, les conditions de vol sont exceptionnelles.

Une fois le matériel prêt, on nous explique comment le vol va se dérouler et ce que nous devons faire au moment du décollage. Normalement nous décollons et atterrissons au même endroit mais tout dépend des conditions de vent, nous sommes en montagne et la météo peut changer très vite.

Amélie décolle la première pour un peu plus de 20 min et elle monte vraiment très haut au dessus de canyon, environ 800m au dessus de la zone de décollage. Tout se passe bien et elle n’est même pas malade !

C’est maintenant à mon tour, le pilote m’appelle, me donne le casque. À peine m’a t-il mis le harnais qu’il se met à courir et dix secondes plus tard, mes pieds ne touchent déjà plus le sol. Ça va si vite que je ne réalise pas bien que nous sommes déjà dans les airs, je me concentre surtout pour m’installer au mieux dans le siège, et une fois que c’est chose faite, je regarde autour de moi et là : WAHOU!! J’ai l’impression de voler et je ressens une sensation incroyable ! On n’entend plus que le bruit du vent dans la voile et les oiseaux qui volent à quelques mètres nous, c’est magique.

Mon moniteur m’emmène d’abord à 400m au dessus du site, nous nous retrouvons donc à près de 1500 m au dessus de la rivière, puis il redescend  pour raser la cime des arbres à flan de montagne. Nous volons 20 bonnes minutes avant de retourner à notre point de départ pour un atterrissage tout en douceur…

Je crois que l’on ne pouvait pas mieux choisir l’endroit pour un premier vol en parapente. C’était génial et le site est vraiment grandiose… Si vous passez par là, n’hésitez surtout pas, c’est une expérience inoubliable !

Si on avait eu le temps, je crois que j’aurais réitérer l’expérience mais nous avons encore beaucoup de choses qui nous attendent et notamment les petits villages de Guadalupe et de Villa de Leyva, nos prochaines étapes…

Infos pratiques

Où dormir :
- Hostel Papillon : # double avec sdb partagée, ventilo, cuisine commune et internet à 40 000 COP/nuit sans pdj.
- Hostel San Gil : # double avec sdb partagée, ventilo, cuisine commune et internet à 35 000 COP/nuit sans pdj.

Où manger :
- Mercado central, gargote Stella : pour d’excellents jus, salade de fruit, salpicón. Très copieux et bon marché !

Visites :
- Parapente : 170 000 COP pour 30min avec Paracolar, photo en vol offerte

Transports:
- Santa Marta -> Bucaramanga : 10h de bus et 60 000 COP avec la cie Berlinas. Meilleure cie de bus de ce tour du monde !!!
- Bucaramanga -> San Gil : 3h de buseta pour 15 000 COP
- San Gil -> Barichara : 45h de buseta pour 4800 COP
- Guane -> San Gil : 1h15 de buseta pour 7000 COP

partager

2 Replies to “La région de San Gil, on s’essaie au parapente !”

  1. Bonjour,

    Merci pour ce super petit billet !
    Je vais à San Gil demain et je ne trouve pas d’infos sur les horaires de bus entre Bucaramanga et San Gil.
    J’arriverai à Bucaramanga à 5h du matin et je voudrais être sur de pouvoir enchaîner et faire des activités la journée…
    Savez vous où je peux trouver ces infos ?
    À quelle heure êtes vous rentrés de votre parapente ?
    Savez vous si les départs ne sont que le matin tôt ou s’il y en a plusieurs ?

    Merci beaucoup ^^

    • Bonjour, c’est Damien, celui qui normalement gère les commentaire. Mais là j’avoue que j’ai délaissé cette tache depuis un moment. Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir pu t’aider. Un grand merci d’avoir pris le temps de nous lire et j’espère que ton périple en Colombie c’est bien terminé. Bonne route

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*