Arica, trois jours de repos obligatoires !

Notre arrivée à Arica

Il n’existe pas de bus qui assure le trajet direct entre San Pedro de Atacama et Arica, il faut s’arrêter à Calama pour changer de bus… Après quelques recherches, nous trouvons une compagnie qui nous vend les deux billets pour le lendemain en nous assurant notre arrivée à Arica et ce, même en cas de retard du premier bus. Nous décidons donc de prendre le bus pour Calama vers 14h histoire de profiter encore un peu de la Casa San Marcos.

Arrivés à Calama, nous attendons quelques heures (le temps de faire quelques courses au supermarché) avant de monter dans notre bus de nuit pour Arica. Le bus est confortable et on arrive à dormir correctement, ou peut-être que nous nous habituons aux bus de nuit, allez savoir.^^ En tout cas, on arrive à Arica vers 6h du mat’ suffisamment en forme pour rejoindre notre hôtel à pied.

Un petit tour à l’hôpital pour Damien

Avant d’arriver à San Pedro de Atacama, je suis tombé dans la piscine d’un hôtel et me suis écorché assez profondément la jambe. Ce n’était pas trop grave jusqu’à ce qu’on arrive dans le salar d’Uyuni. C’est en me douchant (avec de l’eau salée, on aurait dû s’en douter, mais sur le coup ça ne nous a même pas effleurer l’esprit^^) que ma plaie s’est infectée et a commencé à me faire très mal. Heureusement, nous avons trouvé des antibiotiques le jour suivant dans une pharmacie d’uyuni et commencer un traitement… Malheureusement la douleur a persistée (concours de circonstance, les médicaments étaient en fait périmés^^, mais comme ici on te vend le comprimé à l’unité, tu ne peux pas vérifier la date sur la boîte^^) et nous avons préféré consulter un médecin dès notre arrivée dans une grosse ville.

Voilà pourquoi aujourd’hui nous visitons l’hôpital régional d’Arica… Super visite, on s’en serait bien passé !!! Ça commence par 4 heures d’attente, mais ça, on s’y attendait, il y a des cas plus urgent que le mien… Un médecin me reçoit ensuite dans un minuscule cabinet et après avoir regarder ma plaie, elle me dit qu’un infirmier viendra me chercher pour nettoyer la plaie.

On me rappelle une heure plus tard pour me faire attendre (encore) dans une autre pièce avec d’autres patients. Après une petite demi-heure, un infirmier m’injecte d’abord deux belles piqûres pour calmer la douleur mais j’avoue ne pas être totalement rassuré lorsqu’il me pose une intraveineuse sans aucune explication. Ben ouais, vu le bordel dans ces urgences, j’ai un peu peur qu’il se trompe de patient, surtout qu’a mes côtés, il y a un monsieur qui reçoit son traitement de chimiothérapie !!! J’ai l’impression qu’ici, on estime que les patients n’ont pas besoin de savoir mais simplement d’être soigné. Moi j’aime bien qu’on m’explique quand même un peu les choses… Je passe ensuite dans un box pour m’installer sur un lit d’examen un peu vieillot. L’infirmer nettoie enfin ma plaie et me l’emballe  vulgairement dans un énorme pansement que je dois garder 5 jours.

Au final, même si les urgences de cet hôpital étaient un peu bordélique et pas super propres, j’ai été correctement soigné, et au moment où j’écris ces lignes ma plaie a laissé la place à une belle cicatrice, un petit souvenir de mon passage au Chili !!! En plus, au moment de régler la note, la secrétaire nous dit que nous n’avons rien à payer car je suis déjà couvert. Apparemment, il suffit de présenter son passeport pour que l’hôpital puisse se faire payer auprès de notre assurance, bonne nouvelle !

Un chose est sûre, ce petit passage à l’hôpital me rappelle comme nous sommes chanceux d’avoir un si bon système hospitalier chez nous. Chanceux d’avoir des hôpitaux avec du bon matériel, des locaux bien entretenus et surtout du personnel soignant qui respecte les patients!!

Le tour de la ville en une demi journée

Après une bonne journée de repos dans la chambre d’hôtel, on décide de visiter un peu le centre-ville, on ne voudrait pas quitter Arica sans l’avoir découvert un minimum (et puis je suis insupportable si on m’enferme trop longtemps, j’avais besoin de prendre l’air). Notre hôtel étant bien situé, on a pas beaucoup à marcher pour rejoindre la Plaza Cristobal Colòn, le coeur de la ville.

Après avoir fait le tour de la cathédrale San Marco de Arica, on décide de monter au Morro; la colline de sable qui surplombe le centre ville.

En chemin, on s’arrête au museo in Sitio Colòn 10. Il y a quelques années, lors de la construction d’un hôtel, des ossements humains antérieurs à toutes constructions, sont retrouvés sur ce site. Les travaux sont alors stoppés et des fouilles archéologiques sont organisées afin de déplacer les ossements. On découvre alors un cimetière entier contenant plus de 30 momies chincherros datant de pus de 6000 ans !! L’hôtel n’a donc jamais vu le jour et un musée fut créé à cet emplacement. Aujourd’hui, les momies ont été conservées en l’état (elles n’ont pu être déplacées) et peuvent être admirées sous un sol de verre.

Après cette visite instructive, on reprend la route vers le sommet du Morro, mais au milieu de la montée, ma jambe me rappelle à l’ordre et nous ne monterons qu’a un petit belvédère. Depuis cette plateforme, on a une vue panoramique de la ville mais on se rend surtout compte que nous sommes toujours en plein désert !

En redescendant, on se dirige vers la rue commerçante, histoire de trouver un endroit où manger un morceau. Malheureusement, le dimanche et tout est fermé ! On se rabat alors sur un poulet rôti du supermarché, du pain, de la mayo, des tomates, et des chips, un véritable repas de fête !

La région aurait bien évidemment méritée plus de deux jours de visite mais étant donné que j’ai des difficultés à marcher et que notre moral n’est pas au beau fixe, on a décidé d’écourter notre séjour et de zapper la visite du parc national de Lauca… on voudrait maintenant rallier notre prochaine étape; Nazca au Pérou où les activités ne seront pas si sportives !

Infos pratiques

Où dormir :
- Hôtel Lynch : # double avec sdb partagée et internet à 17 000clp/nuit sans pdj.

Visites :
- museo on sitio de los Chincherros : 2000clp p/p

Transports:
- Bus vers La Calama : 2500clp avec Frontera del Norte
- Bus de nuit vers Arica : 10 000clp avec Frontera del Norte

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