Santiago de Chile, notre première étape en Amérique Latine

Notre arrivée à Santiago

Le camping où nous logions sur l’île de Pâques propose gratuitement à tous ses clients un transfert jusqu’à l’aéroport, on n’allait donc pas s’en priver et c’est sur les coups de midi que nous quittons Hanga Roa. Quand Gustavo, le réceptionniste avec qui nous avions sympathisé, nous dépose au parking, il nous prend alors dans ses bras et nous offre un collier de départ… en nous souhaitant de pouvoir revenir un jour sur l’île mystérieuse ! On aime bien cette coutume 😉

Après un vol de 5/6h, nous atterrissons à Santiago de Chile… il est déjà 21h45 et on se prend encore deux heures de décalage. On attend nos bagages un bon moment et on comprend alors qu’à cette heure-ci, on ne peut plus compter sur les transports en commun pour rejoindre notre auberge. Et oui, ici le métro ne fonctionne plus après 23h !!! On se rabat sur l’option du minibus privatisé. Même si c’est un peu plus cher, on relativise et on se dit qu’on arrivera plus rapidement…  notre chauffeur nous conduit à l’adresse qu’on lui avait donnée mais quand il nous dit être arrivé, on reste comme deux ronds de flan ! Mais cette une maison^^^ pas une auberge ! Tout est bien qui finit bien… notre chauffeur patiente le temps que quelqu’un vienne ouvrir la porte et que l’on soit bien rassuré d’être au bon endroit !

On fait le check-in et on découvre notre pauvre chambre pour les prochains jours… il fait 7 petits degrés seulement et il y a pas de chauffage, notre lit est humide et la chambre est riquiqui (impossible de marcher dans la pièce si nos sacs sont posés sur le sol). Quelle déception et quelles mauvaises impressions nous donne Santiago à peine arrivé…

Une journée off

Ce matin, il fait gris dehors et il fait toujours aussi froid… on déprime dans le fond du lit en se rappelant notre séjour en Polynésie ! C’est un sacré choc et la tout de suite on a un peu de mal à positiver… on avance sur nos articles et le tri des photos, pour dire de ne pas perdre totalement notre temps … vers 15h, après s’être sacrément motivé pour la douche, brrrrr, on file au supermarché pour le repas du soir. Alors même si notre logement n’est pas au centre, on avoue que la situation de Ñuñoa est top… 10min à pied du métro et quelques stations seulement de la place d’armes et à 5 min à pied d’un mall énorme et d’un grand supermarché. Le choix des produits est hallucinant (autant par le choix immense que par les préférences alimentaires des chiliens, ici par exemple, le coca se vend par bouteille de 3litres !!!!) et les prix très raisonnables. On fait nos courses pour les prochains jours et on s’octroie quelques plaisirs, ça nous change des épiceries sur l’île de Pâques et c’est très bien !!! Ouffff…tout n’est pas désespéré !

Visite du centre-ville

Ce matin, on se motive car c’est notre dernière journée à Santiago et nous ne voulons quand même quitter la capitale sans l’avoir visitée ! On se met en route de bonne heure et surprise quand on met la tête dehors, il fait soleil !! Alors qu’hier, on ne distinguait que des pics enneigés, aujourd’hui le ciel est bleu et on découvre la topographie particulière de la ville.

On se dirige vers le mercado central, réputé pour les étals de poissons et les petits restaurants de marisquería. C’est sympa à voir mais nos premiers contacts avec la population locale sont un peu difficiles… bon, faut dire que je parle couramment espagnol et que c’est tout de suite moins accueillant quand tu comprends quand les commerçants t’insultent parce que tu ne veux rien lui acheter !!! Grrr !

Les rues adjacentes sont, elles aussi, animées et on retrouve les maraîchers qu’on aime tant… en cette saison, on peut acheter des fraises, des avocats, des kiwis, … à tout petits prix ! On craque bien évidemment pour quelques fruits et on goûte aux empanadas de Zunino, une institution dans le quartier.

On continue notre balade jusqu’au musée des beaux-arts pour le free tour. Pratique très courante au Chili et en Amérique latine en général, ce sont généralement des étudiants qui proposent des visites guidées de la ville pour un pourboire à discrétion du touriste.

Nous ne formons qu’un petit groupe de 5 personnes cette après-midi et le discours de notre guide tourne vite autour de la politique. Nous apprenons beaucoup de choses sur le coup d’état de 1973 et le gouvernement Pinochet mais nous aurions aimé une visite un peu plus “touristique”. Nous passons bien évidemment par la plaza de armas et les bâtiments historiques. C’est autour de cette place agréable et ombragée que se trouvent la cathédrale, le bureau de la poste, le musée National et le palais de la real audencia.

Nous passons par des quartiers alternatifs, avec de beaux tags de Inti (nous vous en reparlerons dans notre article sur Valparaiso), une jolie église,… la vie est très animée dans le centre et les cireurs de chaussures et autres vendeurs ambulants nous rappellent bien que nous sommes maintenant sur le continent sud-américain ! 

On poursuit notre visite par le palais de la Monnaie, tristement et mondialement médiatisé pour le suicide du Président Allende. C’est à ce moment que nous décrochons et décidons de quitter le groupe car la visite prend une tournure trop politisée pour nous. C’est pas que cela ne nous intéresse pas, on a d’ailleurs appris énormément sur l’histoire du Chili, mais on aime pas bien quand il s’agit de regarder autour de soi avant de dire quelque chose… ces événements sont encore douloureux pour la population et il n’est toujours pas de bon ton d’en parler aujourd’hui… la statue du Président est d’ailleurs abondamment fleurie et les gens viennent encore se recueillir ici… on remercie donc notre guide et on continue la visite de notre côté.

On se dirige maintenant vers le cerro Sta Lucia, une colline à l’est du centre-ville. C’est un parc boisé et fleuri avec une jolie porte, des fontaines et de nombreux escaliers. La vue sur la ville est sympa depuis le mirador Torre, le rdv idéal pour les amoureux !

On marche ensuite le long de l’avenida Bernardo jusqu’au centre culturel Gabriela Mistral. Ce bâtiment à l’architecture atypique, occupé de longues années par Pinochet et l’armée est aujourd’hui un endroit symbolique pour les jeunes chiliens. Beaucoup de spectacles ainsi que des expos contemporaines s’organisent ici gratuitement chaque semaine.

Et voilà, Santiago c’est déjà fini pour nous… nous n’aurons passé que deux petits jours dans la capitale mais c’était largement suffisant, on vous avoue, peut-être à tord, que la ville n’a pas grand intérêt à nos yeux et on préfère consacrer plus temps à Valparaíso et ses graffitis colorés !

Infos pratiques

 dormir :
- Parron de colores : # double avec sdb partagée et internet à 19 000clp/nuit avec pdj. Un peu excentré mais proche du métro et d'un centre commercial, accueil et propreté très moyen !

Où manger :
- Zunino : bonne empanadas à 1000clp, proche du marché central

Visites :
- Tour4Tips : visite guidée de la ville, rdv à 15h face au musée des beaux-arts

Transports:
- aéroport International -> auberge à Ñuñao : transfert en minivan à 7700 clp avec la cie Trans VIP
- Métro: ticket à 660clp en heures creuses, prix fixe peu importe la distance

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